Benchmark européen et international sur l’impact de la révolution des usages de Mobilité et de Transport sur les Infrastructures routières et leurs équipements

Le Congrès mondial de la route s’est tenu du 6 au 10 octobre 2019 à Abu Dhabi, capitale des Emirats arabes unis. Organisé tous les quatre ans sous l‘égide de l’AIPCR, il réunit les acteurs publics et privés de la route et des transports.

Plus de 3 000 congressistes ont participé aux sessions et ateliers proposés par l’AIPCR et le pays hôte a pu découvrir les pavillons d’une quarantaine de pays.

Le pavillon France était particulièrement bien représenté dans la diversité des acteurs publics et privés.

Une délégation de Routes de France et des représentants d’entreprises routières présentes à l’international ont eu l’occasion d’intervenir dans des sessions thématiques du congrès ou de présenter, lors de séance dans le hall d’exposition ou sur le pavillon France, leurs études ou leurs innovations (Cf. Programme des présentations sur le pavillon France). 

Routes de France, la FNTP et l’ERF ont présenté les premiers résultats de l’étude de Benchmark engagée en avril 2019, lors de deux ateliers consacrées aux mobilités connectées et autonomes, lors d’une conférence dans le hall d’exposition sur les nouvelles mobilités et sur le Pavillon France.

Cette étude a pour but de mesurer la manière dont les pays de tous les continents abordent la révolution des mobilités et évalue l’impact sur leurs infrastructures routières et leurs équipements. Dans tous les pays étudiés les évolutions s’accélèrent du fait de la transformation digitale et des impératifs écologiques et énergétiques. Toutes les mobilités émergentes passent par la route ou la rue. On demande partout encore plus qu’avant à l’infrastructure routière et à ses équipements de s’adapter : véhicule électrique, véhicule autonome, véhicule connecté, mobilités actives, partagées, développement des bornes de recharge ou des systèmes de chargement par induction ou conduction, récupération d’énergie et stockage….même si les enjeux de maintenance restent particulièrement prégnants aux Etats-Unis, en Amérique du Sud et en Europe dont la France.

La synthèse qui a été présentée portait sur 16 pays. Cette étude va se poursuivre jusqu’en mai 2020. Elle intégrera d’autres pays d’Afrique notamment et les Etats-Unis. Elle  permettra d’éclairer les décideurs nationaux et européens,  les acteurs de l’écosystème dont les entreprises routières et leurs partenaires  internationaux, nationaux et locaux.

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