Les enjeux de la Sécurité Routière liés à la politique des infrastructures

La sécurité routière se définit par l’ensemble des règles et des services qui ont pour but d’assurer la sécurité des usagers de la route.

Elle est fondée sur une combinaison de trois facteurs bien connus : le conducteur, le véhicule et l’infrastructure, incluant ses équipements de signalisation et de sécurité.


Les réflexions de notre société sur la sécurité routière se focalisent souvent sur deux des facteurs : l’automobiliste et l’équipement des véhicules.

Or, la dégradation chronique des infrastructures routières, constitue une cause ou un facteur aggravant de l’accidentologie due :

  • A la détérioration des chaussées préjudiciables notamment aux 2 roues (« nids de poule », orniérage, rainurage…).
  • A l’usure du revêtement de la chaussée, diminuant l’adhérence des véhicules qui l’empruntent et donc les distances de freinage, annulant de ce fait les progrès faits dans ce domaine par les constructeurs d’automobiles.
  • Au manque d’entretien des équipements de la route, tels que le marquage au sol ou la signalisation verticale, qui obèrent les informations et les repères pour le conducteur.
  • A l’absence ou le mauvais état des dispositifs de retenue, protégeant des obstacles fixes latéraux, tels que les arbres, les poteaux, les fossés qui génèrent à eux seuls près de 30 % des décès.

Le débat actuel porte sur la limitation de la vitesse de manière uniforme. Ne serait-il pas plus judicieux d’insister sur la nécessité d’adapter la vitesse en fonction de la typologie de la route basée sur 4 paramètres propres à l’infrastructure : la géométrie (largeur), le trafic, l’équipement et l’adhérence.

Les Produits et techniques des entreprises offrent aux maîtres d’ouvrage et aux maîtres d’œuvre des solutions innovantes pour améliorer la sécurité routière :

  • enrobés à haute adhérence réduisant la distance de freinage (aux abords de carrefours ou ronds-points exposés, ou aux abords de traversée de piétons…) ;
  • enrobés drainants améliorant la visibilité ;
  • enrobés « scintillants » prévenant une zone « sensible » ;
  • enrobés « sonores » d’alarme ;
  • dégagement du stationnement aux abords des passages piétons (oreilles) ;
  • carrefour surélevé ; chicane ;
  • feux de récompense ;
  • panneaux à message variables ;
  • supports à sécurité passive ;
  • dispositifs de retenue pour l’ensemble des utilisateurs de la route (du motocycliste au semi-remorque);
  • dispositifs de protection des chantiers sous circulation ; alerte vitesse par radar pédagogique et conformité du balisage ;
  • dispositifs d’alerte sonore sur les autoroutes pour prévenir les sorties de trajectoire ;
  • aménagement et mobilier urbain avec signalisation d’intérêt local ;
  • signalisation horizontale et verticale lisible pour une meilleure anticipation du conducteur et conforme à l’évolution sociétale des conducteurs (vieillissement de la population etc.)

Une route bien conçue et bien équipée doit pouvoir « pardonner ». Il peut arriver à tout bon conducteur de commettre une erreur de conduite sans être en infraction, ou d’être amené à faire une manœuvre d’évitement. Il ne doit pas être condamné pour autant.

L’amélioration de la sécurité routière doit être portée et partagée par tous sans exception !

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