JTR_Concours du meilleur « poster doctorant » 2022

Pour la 4ème année consécutive, avec le soutien de ROUTES DE FRANCE, les JTR qui se sont déroulées les 10 et 11 mai 2022 à Nantes, ont organisé un concours du meilleur « poster doctorant ».

Il s’adressait aux doctorants du secteur public ou privé. Un espace rencontre était également prévu afin que les doctorants et les post-doctorants puissent échanger avec les participants aux JTR.

Ce fut donc l’opportunité pour de « futurs jeunes professionnels » de faire connaitre leurs travaux et de dialoguer avec des membres de la communauté scientifique et technique du domaine des infrastructures terrestres de transport.

Le jury a noté le fond, c’est-à-dire la qualité de la démarche scientifique (y.c celle des réponses aux questions), les apports dans le domaine des infrastructures et de la mobilité, soit la connaissance du contexte des travaux de thèse, et bien sûr, la qualité de la présentation orale et la mise en forme du poster !

3 doctorants ont été récompensés pour la présentation de leurs travaux lors du concours du « Meilleurs posters des doctorants ».

 

1er prix:
Roman Solé-Pomies Etablissement/laboratoire d’accueil : MINES ParisTech / Centre de Sociologie de l’InnovationTitre de la thèse : Pratiques de maintenance et fragilités infrastructurelles dans les territoires peu denses. Les Recompositions de la responsabilité collective face au vieillissement des voiries communales en France métropolitaineRésumé :
La thèse porte sur l’organisation collective de la maintenance des réseaux routiers. Depuis plusieurs années, les grandes entreprises de travaux routiers français et leurs partenaires alertent quant au vieillissement du patrimoine infrastructurel. La voirie des petites collectivités locales pose des difficultés particulières, à la suite de la diminution drastique de l’accompagnement technique d’État, dans les années 2010. L’évolution des mobilités, avec l’essor du vélo, ou encore la redistribution des trafics de poids lourds liée à l’évolution des activités agricoles et industrielles, donne lieu à des défis supplémentaires.

2ème prix :
Théau CousinEtablissement/laboratoire d’accueil : CEREMA Normandie – LMI INSA RouenTitre de la thèse : Résolution et simulation numérique du problème inverse pour tomographie électromagnétique.Résumé :
Cette thèse s’inscrit dans le développement d’un banc permettant de retrouver la caractérisation diélectrique (permittivité) d’un matériau (et ainsi remonter à sa compacité) grâce aux ondes électromagnétiques, afin de remplacer le banc gamma qui, pour la même finalité, utilise une source radioactive posant d’énormes contraintes écologiques, économiques, et sanitaires. Le but de cette thèse est de modéliser, résoudre et implémenter la partie mathématiques de ce banc (résolution du problème inverse), en utilisant et améliorant les dernières méthodes numériques existantes. Une première partie sera de bien poser le problème et de valider le modèle avec des données expérimentales, pour pouvoir ensuite s’intéresser à son amélioration (méthodes d’implémentation plus efficaces, réseau de neurones pour améliorer
les informations à priori, etc.)

3ème prix :
Fanny Lévenard
Etablissement/laboratoire d’accueil : Université Gustave Eiffel
Titre de la thèse : Émulsions de bitume stabilisées par des composés biosourcés pour la construction routièreRésumé : La pratique courante dans la construction de chaussées, qui consiste à utiliser des enrobés à chaud, implique de chauffer bitume et granulats à haute température, ce qui entraîne une consommation d’énergie élevée ainsi que des émissions de CO2 et de fumées. Le procédé de fabrication à basse température, dans lequel des émulsions de bitume sont utilisées, est une alternative pertinente aux procédés traditionnels à chaud. En effet, il permet de réduire la consommation d’énergie, la production de gaz à effet de serre et les effets potentiels sur la santé. Une émulsion de bitume est constituée de bitume dispersé dans une phase aqueuse contenant un émulsifiant. Cet émulsifiant permet de stabiliser les gouttelettes de bitume et il s’agit le plus souvent d’un tensioactif pétrochimique. Les tensioactifs cationiques,  principalement de type amine en milieu acide, sont les plus utilisés. Des alternatives à ces tensioactifs existent. Plusieurs études visant à développer des émulsions de bitume stabilisées par des émulsifiants biosourcés ont déjà été menées, en utilisant des polymères et des particules. Afin de réduire la dépendance de l’industrie routière aux émulsifiants pétrochimiques, le projet vise à poursuivre cet objectif en utilisant d’autres polymères et particules biosourcés pour répondre aux futures exigences techniques/sanitaires.
Pour ce faire, les ressources biosourcées appropriées et les procédés adéquats capables d’émulsifier le bitume et de stabiliser la dispersion huile-dans-eau doivent être identifiés. Des composés aux propriétés chimiques différentes ont été testés et l’influence de la ressource sur les caractéristiques et la stabilité des émulsions a été étudiée. En outre, une étude de faisabilité a été réalisée sur le mélange incorporant l’émulsion et les granulats afin de mesurer ces performances.

Pour plus d’information : https://jtr.univ-gustave-eiffel.fr/concours-meilleurs-posters-doctorants/

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